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​L’obsolescence programmée est une méthode qui a commencée à être appliquée dès le début du XXeme siècle.


Le premier exemple d’application de l’obsolescence programmée remonte à l’année 1920.  Un groupe d’industriels spécialisés dans la production d’ampoules électrique aurait décidé de faire passer la durée de vie d’une ampoule de 2500 à 1000 heures.


Le terme « obsolescence programmée » est inventée en 1932 par Un économiste Bernard London, comme solution pour sortir de la crise. En effet, partant du constat que les consommateurs utilisent leurs produits jusqu’à leurs usures, pendant la crise. Il pense que pour relancer la consommation, l’industrie, l’emploi il faut que le gouvernement impose une durée de vie limitée aux produits. Cependant, cette théorie provoque un tôlé dans l’opinion publique, et ne sera jamais appliquée.

 

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L’obsolescence programmée réapparait dans les années cinquante. Le designer Brooks Stevens, à l’idée de rendre les objets obsolètes, non plus car ils sont de moins bonne qualité, mais par leur design. Les entreprises lancent,  et démodent leurs produits de plus en plus rapidement afin de créer le besoin chez le consommateur.


De nos jours l’obsolescence programmée peut prendre ces deux formes, comme le design de l’iPhone, changeant chaque année, ou les téléviseurs LCD ayant une durée de vie de plus en plus courte.


La pratique de cette méthode fait aujourd’hui débat chez les économiste. L’économiste Serge Latouche affirme sa réalité et la dénonce dans son livre "Bon pour la casse ! Les déraisons de l'obsolescence programmée. Tandis que d’autres parlent d’une non réalité, voire d’un mythe.

Les différentes formes de l’obsolescence programmée :

L’obsolescence programmée provoque beaucoup de débats et d’interrogations. Aujourd’hui on peut en distinguer plusieurs formes.

* L’Obsolescence programmée « dure » : Celle dont parlait Bernard London dans sa proposition. Cette obsolescence programmée est le fait de créer des produits moins fiables, et dont la durée de vie sera volontairement écourtée. Les exemples les plus connus de ce type d’obsolescence sont les ampoules dont la durée de vie a été écoutée, ou encore récemment certains téléviseurs Samsung tombant en panne au bout de 2 ans.

* L’obsolescence programmée « douce » : Il s’agit de la pratique consistant à l’arrêt, par les fabricants, de la production de pièces de rechange de certains appareil. Ce type d’obsolescence programmée, est légiféré mais toujours usitée.

* L’obsolescence programmée légale : Certaines lois programme l’obsolescence de certains produits, ou appareils, par l’évolution des normes légales. Cette obsolescence peut être le fait d’actions de pression de certains fabricants.

* L’obsolescence programmée de design : Celle démocratisée par Brooks Stevens, et utilisée par General Motors avant lui. Elle consiste a rendre obsolète un produit, en faisant évoluer son design et en profitant de l’effet de mode créé par les marques.

Ces différents types définissent aujourd’hui la notion d’obsolescence programmée au sens large. Selon lui une entreprise augmenterait ses profits en provoquant volontairement l'obsolescence d'un produit. L' idée n'est pas de fabriquer un produit de mauvaise qualité, mais c'est de faire en sorte qu'il soit passé de mode rapidement. Ici, c'est l'entreprise qui stimule l'obsolescence.

Ici on voit que l'obsolescence programmée se distingue d'une limitation de la durée technique de fonctionnement et que le design devient alors pratique managériale, pour générer les opportunités d’un avantage concurrentiel durable.

Le concept de renouvellement de marché qui prévaut au développement de l’économie de marché se fonde sur la substitution de produits par d’autres. On constate que dans ce cas ce qui soutien la consommation et la croissance de nos économies c'est « l’obsolescence programmée » comme concept vertueux. Seulement ce modèle n est plus économiquement viable car on ne détruit ni recycle autant que ce que l' on crée. Par conséquent, les designers vont devoir réfléchir à des produits qui durent et qui se recyclent et se valorisent.

Car tout comme les ingénieurs, le designers ont leur voix au chapitre et peuvent choisir des matériaux comme les composants électroniques, ou les mécanismes.

Le concept de renouvellement de marché qui prévaut au développement de l’économie de marché se fonde sur la substitution de produits par d’autres. On constate que dans ce cas ce qui soutien la consommation et la croissance de nos économies c'est « l’obsolescence programmée » comme concept vertueux. Seulement ce modèle n est plus économiquement viable car on ne détruit ni recycle autant que ce que l' on crée. Par conséquent, les designers vont devoir réfléchir à des produits qui durent et qui se recyclent et se valorisent.





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